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    Fête des Lanternes


     

    Date : le 5 mars
    Elle a lieu 15 jours après le Nouvel An pour célébrer la première lune de l'année. Les familles décorent leurs porches de lanternes et se réunissent afin de déguster ensemble des boulettes de riz. Fourrées au sésame ou aux haricots, elles symbolisent la lune. Dès la tombée de la nuit, des pétards et des feux d'artifice sont tirés. Enfants et adultes arborent lanternes et lampions suspendus à de longs bambous.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>



    Cette fête des lanternes où la lumière est reine clôt le cycle des festivités du Nouvel An. Fête nocturne, on la nomme d'ailleurs parfois "petit Nouvel an" (xiaoguonian). La population (de nos jours, surtout les enfants accompagnés de leurs parents) sort pour une promenade à la nuit tombée une lanterne à la main.<o:p></o:p>


    L'origine de cette fête est complexe. Elle continue une très ancienne tradition qui divisait l'année en trois parties, la première débutant le 15e jour du premier mois avec une fête en l'honneur de l'anniversaire de Tianguandadi, divinité régissant le Ciel introduite à l'époque des Han par l'Ecole des cinq boisseaux de riz. Cette célébration se serait enrichie de traditions issues de la cour impériale (lanternes, boulettes).<o:p></o:p>


    Les légendes relatant l'origine de la fête font état de la colère du dieu du feu menaçant d'incendier la capitale le 15e jour du premier mois lunaire. Une personne astucieuse aurait alors eu l'idée de faire sortir tous les habitants dans la rue ce soir-là avec des lanternes rouges, et d'en accrocher à toutes les portes, afin que le dieu, croyant la ville déjà en proie aux flammes, se retire.<o:p></o:p>


    Elles sont généralement de forme ronde et sont confectionnées avec du papier souvent fin, ou encore du tissu, et autres matériaux.<o:p></o:p>

    On en trouve à l’effigie des animaux issus de l’horoscope chinois (tigre, singe, dragon...). Parmi ceux-ci, les plus nombreux sont ceux qui représentent l’animal patron de l’année, le cochon pour 2007. Les effigies des personnages de dessins animés préférés des jeunes font concurrence aux motifs traditionnels (animaux et plantes, scènes légendaires ou mythologiques).<o:p></o:p>


    Des anciennes coutumes autorisaient aux jeunes seulement deux sorties par an le jour de la fête des pures clartés (qing ming jie), où l’on sortait nettoyer les tombes ; et le soir de la fête des lanternes, au cours duquel la jeune fille partait à la rencontre de son futur fiancé. Dans beaucoup de romans anciens les rencontres se produisent le soir de la fête des lanternes.<o:p></o:p>


    La croyance populaire veut aussi que le jour de la fête des lanternes avec celui de la fête de la pleine lune en automne, soient les seuls où une femme enceinte, grâce à un rituel précis, peut connaître le sexe de son futur enfant. Avant minuit, et après avoir fait brûler de l’encens et des bougies devant l’autel des ancêtres, la future mère fait sauter des gâteaux de lune à la poêle plusieurs fois tout en murmurant des prières. Puis, tenant un gâteau de lune derrière son dos, elle sort subrepticement de la maison, toutes oreilles dehors. Les premiers bruits ou paroles qui lui parviendront alors, seront des indices révélateurs. La femme retourne ensuite auprès de l’autel et renouvelle le petit rituel culinaire des gâteaux de lune.<o:p></o:p>


    Manger des boulettes de riz glutineux fourrées (appelées aussi tangyuan) est une coutume de la fête des lanternes. On mêle respectivement des grains de sésame, des purées d'haricot rouge, des noix, des cacahouètes, des pâtes de jujubes d'une part et du sucre et de l'huile de l'autre part pour faire des boulettes. Ensuite, on les enveloppe dans la farine de riz glutineux. On peut les cuire, les frire ou les cuire à la vapeur. Le tangyuan sucré et parfumé symbolise la réunion et le bonheur de la famille.<o:p></o:p>

    Dans la journée, on organise des représentations artistiques : la danse des lions, la danse du dragon, la danse du bateau, la danse de yangge, la danse aux tambourins et la marche sur des échasses. Le soir, on admire en plus des lanternes des feux d'artifices magnifiques.<o:p></o:p>





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  • JEUX OLYMPIQUES
    PEKIN

      

    Pékin a été élue ville olympique pour 2008 le 13 juillet 2001 en battant aux votes les villes de Moscou, Toronto, Paris, Istanbul et Osaka.
    La cérémonie d’ouverture a lieu le 8 août 2008
    La cérémonie de clôture a lieu le 24 août 2008

     Différents lieux ont été retenus :
    - le stade olympique de Pékin
    - le parc aquatique olympique
    - le stade de Guangdong à Guangzhou ( 150 km au nord de Hong Kong - 80000 places - le stade ressemble à une fleur)
    - Qingdao, province de Shandong sur la mer Jaune pour les compétitions nautiques (voile) Hong Kong pour les compétitions d'équitation

    Le Mouvement olympique comprend le Comité International Olympique (CIO), les Fédérations Internationales de sport, les Comités Nationaux Olympiques, les comités d'organisation des Jeux Olympiques, les associations sportives nationales, les clubs, et bien entendu, les athlètes.
    Le Comité International Olympique (CIO) assure la promotion de l'Olympisme et la bonne marche des Jeux conformément à la Charte Olympique.

    L'emblème baptisé "Pékin en dansant" marie avec finesse la tradition du sceau chinois, l'art de la calligraphie et le thème sportif, ce dernier étant représenté par une silhouette humaine qui court célébrer la victoire. La silhouette se rapproche du caractère chinois "Jing", contenu dans le nom de la ville hôte, composante d'un style d'écriture chinoise particulièrement significatif.


    Le motif de cet emblème est porteur de quatre messages :

    • ·   la culture chinoise,
    • ·   la couleur rouge de la Chine,
    • ·   Pékin accueille les amis du monde entier,
    • ·   défier l'extrême, réaliser la perfection et promouvoir la devise olympique "Citius, Altius, Fortius" (Plus vite, plus haut, plus fort).

     

     Enfin, il ne faut pas oublier la mascotte des Jeux Paralympiques de Beijing 2008. Cette mascotte représente un veau qui porte le nom «Funiu lele». «Funiu Lele» apporte l'image de l'amitié offerte par la Chine aux Jeux Paralympiques et au monde. La mascotte «Funiu lele» revêt une particularité culturelle de la Chine, interprète le riche esprit olympique, recèle l'esprit des efforts incessants et de lutte ardue des sportifs handicapés et concorde avec la qualité morale des sportifs handicapés destinée à aller toujours en avant et avec le concept des Jeux Paralympiques de Beijing dit «Transcendance, Egalité, Intégration »..





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