• CUISINE EN CHINE


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    La cuisine chinoise est célèbre. La qualité des ingrédients, leur disponibilité et leur mode de préparation varie selon les régions.<o:p></o:p>

    Les chinois commencent leur journée avec un repas substantiel (cacahuètes frites, légumes marinés, bouillie de riz, légumes marinés).<o:p></o:p>

    - Beijing : On y trouve  des nouilles en quantité, le canard laqué servi avec des crêpes et de la sauce de cerise, le poulet du mendiant (poulet enveloppé dans des feuilles de lotus et mis à cuire une journée dans des braises).<o:p></o:p>

    - Chine orientale : la cuisine est réputée pour sa variété : travers de porc de Wuxi, soupes variées (plus de’100 variétés), fruits de mer (régions littorales). Trait caractéristique des préparations sautées de cette région : les quantités farfois exagérées d’huile ou de lard. Néanmoins, les restaurants font aujourd’hui preuve de plus de mesure.<o:p></o:p>

    - cuisine cantonaise et de Chaozhou : les dim sum, soupe à l’aileron de requin ou soupe de serpent. N’oublions pas les curiosités plus exotiques : les andouillers, le pangolin, la tortue..<o:p></o:p>

    - Sichuan : la base de cette cuisine est le « piment de fleur », ce qui donne un goût très épicé. La spécialité la plus connue est le poulet frit aux cacahuètes et au piment. Goûtez également le mapo doufu, viande de porc avec du yaourt de soja et des oignons, accompagnée d’une sauce pimentée, ou bien le guoba, grains de riz soufflés accompagnant la viande porc servie dans son jus de cuisson.<o:p></o:p>

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    PINGYAO



    En l'an 3 sous le règne de l'empereur Hongwu de la dynastie Ming (1370),  la ville fut agrandie de murs de briques. Elle a gardé depuis six cent ans la physionomie qu'elle avait sous la dynastie des Ming.

    La disposition de Pingyao est de forme carrée et s'ouvre sur le sud. Le mur d'enceinte de 6162.68 mètres de périmètre forme une ville d'une superficie de 2.25 km carré. Le mur est long de 10 mètres. Large en haut de 3 à 6 mètres et large à sa base de 9 à 12 mètres. Les portes constituent à la fois les accès de la cité et les points clés de sa défense. La ville de Pingyao possède six portes : une porte au sud et au nord, et deux portes à l'est et à l'ouest.

    Les noms de ces portes reflètent les aspirations de ces citoyens:la porte «Yingxun»du nord incarne l'espoir de prospérité ; la porte «Gongji»du sud,le point de concentration;la porte « Taihe»du nord-est , l'harmonie et la paix ; la porte «Qinhan»du sud-est, la défense nationale et familiale ; la porte «Yongding» du nord-ouest , la solidité de la ville ; et la porte « Fengyi» du sud-ouest , la mesure politique bienfaisante . Ces six portes sont protégées par une double porte qui vise à leur donner un caractère défensif. Elles sont surmontées d'un double toit de style Xieshan , et d'une tourelle respective sur les quatre angles du mur . On compte trois mille créneaux de remparts et soixante-douze tours d'alerte aux abords du mur d'enceinte , un chiffre qui fait allusion à l'histoire des trois mille disciples et des soixante-douze sages de Confucius , et exposent l'idéal confucéen du gouvernement et d'une politique tournée vers la paix . La «tour  de la Divinité de la Littérature» qui se situe au sud-est des remparts , où les gens allaient faire des prières à l'occasion des examens impériaux , répondait à l'architecture du Temple Littéraire Les fossés des remparts, bordés de sophoras et de saules, protégeaient la cité. L'ensemble de la ville ancienne, avec ses remparts et ses fossés, ressemble à une tortue qui, en Chine, symbolise la longévité, la permanence de la jeunesse et la fermeté, d'ou son nom de «ville de tortue».

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    En 1126, l'armée des Jin a envahit la dynastie des Song du Nord, Après la prise de Taiyuan, elle a avancé victorieusement en balayant tout sur son passage. A la prise d'assaut de Pingyao, malgré une résistance désespérée de la population locale, elle a tué plus de cinq-mille personnes. En l'an 3 du règne de l'empereur Hongwu de la dynastie des Ming, ayant tiré une leçon de cette expérience sanglante, on a élargit la ville et on a bâtit un solide mur d'enceinte en briques. En l'an 19 du règne de l'empereur Jiajing de la dynastie des Ming , lors d'intrusions ennemies , ces remparts et ces fossés solides ont permis à Pingyao de ne pas être envahie , au contraire des villes voisines qui ont toutes terriblement souffert .

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    Au cours des guerres de la Chine antique, on se battait toujours avec acharnement pour obtenir les remparts et les fossés d'une ville et la faire capituler. Pingyao, elle, a été sauvée d'innombrables fois grâce à eux. Bien plus tard en 1977, alors que ce mur antique avait perdu sa mission de défense militaire, il sauva encore une fois une dizaine de milliers de personnes du désastre d'une crue exceptionnelle comme on en avait rarement enregistré au cours des cent dernières années. A l'heure actuelle, ce mur haut et droit garde sans relâche la ville de Pingyao, un trésor précieux de toute l’humanité.<o:p></o:p>

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