•  LE TRAMWAY

     

    Histoire<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Historiquement, un grand nombre de tramways circulaient dans Paris, précédant le métro de plusieurs décennies. Ce réseau a fonctionné de 1855 à 1938 à Paris et jusqu’en 1957 à Versailles.

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    Au cours de son histoire, le réseau a fait appel à diverses technologies de propulsion au fur et à mesure de l’évolution des techniques : d’abord hippomobile, puis à traction à vapeur et ensuite à air comprimé, le réseau fut finalement électrifié (mais dut faire appel pour l’alimentation des motrices à diverses technologies, telles que plots et caniveaux, afin d’éviter l’installation de caténaires, considérées comme inesthétiques.

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    Le réseau de tramways parisiens fut démantelé lorsqu’il fut jugé inadapté et contraignant vis-à-vis du développement de l’automobile et des autres types de transport en commun.

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    Un nouveau réseau a été mis en service à partir de 1992. Actuellement, divers projets d’extension sont en cours.

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    L’inauguration de la ligne 3 du tramway parisien (T3) est prévue pour décembre 2006. Elle reliera le Pont du Garigliano, au sud-ouest, à la Porte d’Ivry au sud-est. Elle desservira dix-sept stations réparties sur le tiers sud de la périphérie de Paris.

    Cette ligne permettra de désengorger les Boulevards des Maréchaux de la rive gauche en offrant un moyen de transport rapide (ligne en site propre) et confortable. Elle remplacera ainsi la ligne de bus PC1, tout en conservant le même parcours.

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    La première rame est arrivée dans Paris par convoi exceptionnel dans la nuit du 7 au 8 septembre 2005.

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    Caractéristiques du tramway<o:p></o:p>

    ·        Longueur des rames : 44m

    ·        Largeur : 2,65m

    ·        Composition : 7 éléments

    ·        Places assises : 78

    ·        Capacité totale : 300 personnes

    ·        Vitesse commerciale : 20km/h (moyenne, arrêts inclus)

    ·        Modèle : Citadis d’Alstom

    ·        Nombre de rames : 21

    ·        Ecartement des rails : standard (1435mm)

    ·        Roule à droite (comme dans le métro, mais contrairement au RER)<o:p></o:p>

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    Liste des stations<o:p></o:p>

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    De l’ouest à l’est (entre parenthèse les correspondances)

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    1.      Pont du Garigliano – Boulevard Victor (RER C)

    2.      Balard (ligne 8)

    3.      Desnouettes

    4.      Porte de Versailles (ligne 12, T2 à partir de 2009)

    5.      Georges Brassens

    6.      Brancion

    7.      Porte de Vanves (ligne 13)

    8.      Didot

    9.      Jean Moulin

    10.  Porte d’Orléans (ligne 4)

    11.  Montsouris

    12.  Cité universitaire (Orlybus)

    13.  Poterne des Peupliers

    14.  Porte d’Italie (ligne 7)

    15.  Porte de Choisy (ligne 7)

    16.  Porte d’Ivry (ligne 7)

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    Il est prévu que le tram fasse un jour le tour de Paris par les Boulevards des Maréchaux. Les tronçons manquants sont :

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    ·        Porte d’Ivry – Porte de Charenton

    ·        Porte de Charenton – Porte de la Chapelle

    ·        Porte de la Chapelle – Porte d’Auteuil

    ·        Porte d’Auteuil – Garigliano

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    Travaux<o:p></o:p>

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    ·        Printemps – Eté 2006 :<o:p></o:p>

    ·        Dernières plantations d’arbres

    ·        Mise en place des premiers carrefours équipés d’une signalisation « priorité tramway »

    ·        Site de maintenance et de remisage achevé

    ·        Suite des aménagements de stations et équipements

    ·        Mise en place du mobilier urbain des 13e et 14e arrondissements (candélabres, porte LAC…)

    ·        Automne  2006 :

    ·        Fin des aménagements urbains et de stations

    ·        Essais

    ·        Décembre 2006 :

    ·               Mise en service de la ligne du tramway

    Inauguration du tramway le samedi 16 à partir de 14h et dimanche 17 décembre 2006.
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    L’extension à l’Est du tramway T3 poursuit sa route !
    Un débat public a été mené par la Commission Nationale du Débat Public de janvier à mai 2006. Le STIF a décidé de poursuivre le projet d’extension du tramway T3 vers l’Est. La Ville et la RATP sont chargés de réaliser les études approfondies qui permettront de déterminer entre autre l’étendue et le tracé précis de cette extension.

    Les grandes étapes du projet

    ·       Fin 2006 : Enseignement et décision du prolongement du tramway

    ·      2007 : Phase d'études approfondies aboutissant à l'élaboration d'un dossier d'enquête public,soumis au Conseil du STIF

    ·      Soumission de l'enquête publique puis de l'avant-projet à l'approbation du STIF avec le plan de financement

    ·         2008  : Début des travaux d'extension à l'Est

    ·      2012 : Mise en service de l'extension à l'Est

    ·       programmée

    ·        A ce jour,  l'extension à l'Ouest  n'est pas programmée




     

    PC1- Porte de Champerret - Pont du Garigliano

    Cette ligne voit son tronçon sud « Pont du Garigliano – Porte de Charenton » supprimé, repris par le tramway T3.
    Le tronçon Ouest « Porte de Champerret- Pont du Garigliano » reste assuré par le nouveau PC1 en autobus standard de 71 places remplaçant le matériel articulé inadapté à la fréquentation de ce tronçon.
    La fréquence des passages est sensiblement identique, la capacité offerte étant mieux calée à la demande des secteurs desservis grâce à un matériel de plus petite capacité.
    (voir fiche des départs de la ligne PC1 en annexe).

    Le tronçon est « Porte d’Ivry - Porte de Charenton » reste assuré par la ligne PC2
    Le terminus du PC1 sera en correspondance avec le terminus T3 Pont du Garigliano - Hôpital Européen Georges Pompidou.


    PC2 - Porte d’Ivry - Porte de la Villette

    Cette ligne est limitée en direction de la Porte d’Italie à la Porte d’Ivry en correspondance avec le T3. Elle effectue son terminus dans l’avenue de la Porte d’Ivry à proximité du terminal de la ligne de tramway.


     


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  • Les Gorges du Tarn : géologie

     

    La région du Sud-Est du Massif Central est une zone de transition entre les garrigues du Bas Languedoc et le Plateau Central.

    Topographie et géologie y sont intimement liées, elles permettent d'y définir les zones naturelles.

     A l'Ouest, se trouve l'immense plateau tabulaire des Grands Causses, découpé de Gorges profondes et célèbres, comme celles du Tarn.
    Ce sont de grandes tables calcaires formées à l'ère secondaire.



    L’HISTOIRE GÉOLOGIQUE

    Au Précambrien, au milieu de l’ère primaire (entre moins 500 et moins 300 millions d’années) il y avait partout un vaste océan.

    D’énormes épaisseurs de vases argileuses, des marnes, quelques boues calcaires et des sables se déposent au fond de l’eau. La durée de ce dépôt en couches doit se mesurer en centaines de millions d’années, son épaisseur actuelle est encore de plusieurs milliers de mètres. Ces couches sédimentaires proviennent de l’érosion de montagnes plus anciennes.

    Les traces d’êtres vivants ayant contribué à leur formation disparaissent totalement.

    De longs chaînons granitiques remontent à travers l’écorce terrestre, sans toutefois parvenir à la surface.

    Ces magmas granitiques s’élaborent lentement de leur profondeur de 5 à 6 kilomètres vers la surface au travers de roches plus lourdes. Ainsi la naissance du Mont Lozère et du Mont Aigoual transforme les roches sédimentaires en roches métamorphiques.

    Les hautes températures des roches magmatiques et l’énorme pression soulèvent, tordent, plissent, écrasent, cassent, réchauffent et même cuisent les roches dont les structures minérales elles-mêmes se modifient, se feuillettent . Elles deviennent gneiss et micaschiste, les micaschistes du cœur des Cévennes et les calcaires cristallins du Viganais.

    Ce mouvement s’étale sur des dizaines de millions d’années, avec des phases actives, mais aussi des périodes de calme, parfois très longues et pendant lesquelles l’érosion attaque les sommets nouvellement formés pour en déposer les matériaux dans les zones les plus creuses. Ainsi se sont formés les bassins houillers du Massif Central.

    Maintenant la structure est en place: les massifs granitiques du Mont Lozère, de la Margeride et de Saint Guiral (Aigoual), les zones de dépression des Cévennes et surtout les Causses.

    Cet ensemble est rigide, le granite ne se plisse pas car il est d’une seule masse et les mouvements ultérieurs n’y apportent que des modifications de détail qui se traduisent par des failles (cassures) et non par des plis (déformations).

    Vers la fin de l’ère primaire, tout se calme, l’érosion reprend son activité, usant les sommets schisteux et mettant au jour les granites sous-jacents, comblant les dépressions voisines comme Lodève ou Saint-Affrique.

    Puis, un nouveau phénomène se produit: la mer que l’on aurait pu croire définitivement écartée se remet à gagner du terrain, submergeant progressivement la région, il y a un peu plus de 250 millions d’années.

    Elle va déposer de nouveaux sédiments; d’abord des sables et des grés qui jalonnent les anciennes côtes, ensuite des marnes avec de nombreuses paillettes de mica qui montrent que l’érosion se poursuit dans les vieux massif granitiques et schisteux.

    Enfin, une grande épaisseur de calcaire est déposée, qui à l’origine débordait sans doute assez loin de sa limite actuelle; peut-être même recouvrait-elle en totalité les Cévennes, où quelques rares formations récifales (coraux) indiquent la proximité d’anciens hauts fonds.

    Il y a environ 120 millions d’années, un léger soulèvement se produit et la mer quitte la région. Elle en occupe seulement le pied: les garrigues du Languedoc et la Vallée du Rhône pour s’en retirer peu à peu...

    Ensuite, une nouvelle chaîne de montagnes se forme: les Pyrénées. Ce mouvement cause aussi la surrection des Alpes. Un contrecoup de ce mouvement relève notre région et, en même temps, des poussées venues du Sud écrasent les couches sédimentaires secondaires contre les vieux chaînons granitiques. Ceci crée une multitude de plis et de failles par une tectonique "de compression".

    Des failles apparaissent. Au Nord et à l’Ouest vont surgir les premiers volcans.

    A partir de là, c’est seulement l’érosion qui va déterminer l’aspect actuel de notre région. Elle va découper en milliers de vallons et de crêtes déchiquetées les Cévennes schisteuses, et creuser les Gorges profondes qui découperont le plateau calcaire en plusieurs Grands Causses

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