• HALLOWEEN

     

    Origine du nom "Halloween"

    C'était autrefois une fête religieuse. Le mot "Halloween" est la contraction de l'expression anglaise "All Hallows Eve" qui signifie littéralement "veille de la Toussaint". (Hallow venant de Holy :saint).
    Elle a pourtant une source païenne : une ancienne fête celte en l'honneur du Samhain, dieu de la mort et une fête romaine en l'honneur de la déesse des fruits et des arbres Pomona. Les couleurs d' Halloween, noir et orange, combinent les deux idées : mort et moisson.


    Origine de la fête d'Halloween

    Fête celte 

    Chez les peuples celtes, avant l'arrivée du christianisme, on appelait cette fête "Samain" qui désigne encore en gaélique contemporain le mois de novembre (on trouve aussi Saman et Samhain, ou encore Samonios pour les gaulois). Ce fait est attesté par les documents en latin ainsi que par les anciennes traditions en langue gaélique recueillies dès le VIIè siècle par les moines chrétiens. Ainsi, d'après l'ensemble des textes médiévaux irlandais, la Samain était en fait une sorte de nouvel an celtique qui était célébré vers la fin de notre mois d'octobre actuel (en réalité à la pleine lune la plus proche).
    Samain, c'est littéralement "la fin de l'été", c'est à dire le début de "la saison noire".

    A cette époque de l'année, la structure de vie des populations celtes changeait radicalement. Les troupeaux de bétail étaient ramenés des verts pâturages et rentrés dans les étables, et les gens, débarrassés des travaux agricoles extérieurs pour un temps, se rassemblaient dans les maisons pour y passer les longues soirées d'hiver animées par les conteurs d'histoires sombres ou terrifiantes.
    Une société secrète de druides célébrait chaque année dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, en l'honneur de leur divinité païenne Samhain, un festival de la mort.
    C'était la nuit où Samhain revenait avec les esprits des morts. On supposait que les esprits pouvaient faire une brève visite à leurs parents, alors que le Dieu de la mort tentait de rassembler les âmes de ceux qui étaient morts durant l'année afin de leur révéler leur sort. Ces derniers devaient être apaisés
    A ce moment-là, les druides exécutaient des rituels dans lesquels un chaudron symbolisait l'abondance de la déesse. Ils avaient alors coutume d'allumer de grands feux dans le but d'éloigner tous les mauvais esprits et apaiser les puissances surnaturelles qui contrôlaient les processus de la nature.

    Le soir, les Gaulois avaient éteint le feu dans l'âtre de leurs foyers, ensuite, au cours de la nuit ils se rassemblaient en cercle et les druides étouffaient solennellement le feu sacré de l'autel, puis frottaient des branches sèches du chêne sacré jusqu'à enflammer un nouveau feu pour devait honorer le dieu du soleil.
    Des prêtres se déplaçant de maison en maison distribuaient le "feu sacré". Chaque chef de famille recevait de la braise rouge recueillie dans ce feu pour en allumer un nouveau dans son âtre, feu qui devait brûler jusqu'à l'automne suivant. Ce feu sacré devait protéger du danger le foyer tout au long de l'année.
    Mais, en échange, les druides réclamaient des offrandes pour leur dieu, exigeant parfois des sacrifices humains. En cas de refus, ils proféraient des malédictions de mort sur cette maison, d'où le "Trick or Treat", "Présent ou malédiction", ou pour être plus clair : "Une offrande, sinon la malédiction."
    L'année gauloise se terminait à la fin de l'été le jour précis qui correspond aujourd'hui au 31 octobre. Les troupeaux étaient ramenés des prairies aux étables, et le soleil était remercié de la moisson qui représentait une aide pour la bataille à venir contre les ténèbres et le froid.

    L' habitude de se déguiser en fantômes vient des Celtes qui, autour du feu allumé par les druides pour guider les esprits, s'habillaient d' horribles et effrayants vêtements de façon à ce que les démons les prennent pour d'autres démons et ne leur fassent pas de mal. On prétendait qu'à cette soirée les fantômes sortaient de leurs tombeaux et que les sorcières chevauchaient à travers les airs des balais ou des chats noirs.

    Fête chrétienne

    Incorporer Samain au calendrier catholique prit plusieurs siècles.
    Les Romains, après avoir conquis la Grande-Bretagne, ajoutèrent aux traditions celtes des rites issus d'une de leurs propres fêtes de la moisson, qui avait lieu le 1er novembre en l'honneur de Pomone, déesse étrusque annexée par la religion romaine, nymphe des fruits et des fleurs.
    En 308, l'empereur romain Constantin apaisa la population des territoires païens, nouvellement conquis, en leur accordant le droit de conserver leur ancien rite du jour de Samain. Il changea la date du prédécesseur chrétien d'Halloween, la Toussaint des catholiques romains, qui était célébrée à l'origine en mai et non le 1er novembre. Le panthéon de Rome, un temple construit pour adorer une multitude de dieux, fut converti en église. Pendant que les chrétiens célébraient leurs saints disparus, les païens dédiaient la nuit précédente à leur "seigneur de la mort".
    En 840, le pape Grégoire IV instaure la Toussaint, déclarant que ce jour (le 1er novembre) et la veille (le 31 octobre), les morts seraient célébrés. D'où le mot de Halloween ("Allhallowmas" en Celte), contraction de : "All Hallow" (tout ce qui est saint) et de "Even" (la veille). C'est pourquoi on est tenté de l'associer à cette tradition chrétienne. En réalité, les origines de Halloween sont complètement païennes, il s'agit de célébrer les esprits des morts.

    C'est à la fin du XIXe siècle que Halloween devint une fête nationale aux États-Unis, avec ses jeux, ses divinations, et la coutume du "Trick-or-treat"
    En Angleterre, Halloween était autrefois appelé " la nuit du casse-noisettes " ou " la nuit de la pomme croquante ". Les familles réunies autour du feu racontaient des histoires tout en mangeant des noisettes et des pommes. Ce jour-là, les pauvres recevaient des gâteaux appelés " les gâteaux de l'esprit ".

    Aujourd'hui, Halloween est essentiellement la fête des enfants. Ils se déguisent, encore en diables, fantômes, sorcières, vampires, et squelettes, etc. Les maisons sont décorées aux fenêtres et aux portes, toujours en rapport avec la coutume, de chauves-souris, chats noirs, hiboux, sorcières, mais surtout de potirons sous toutes ses formes. Les enfants, en groupe, vont de portes en portes, réclamant bonbons et friandises. Et gare à celui qui refuse… Les bons petits diables se vengeront avec toutes sortes se plaisanteries comme savonner les fenêtres, écrire sur les murs, retourner les poubelles, tirer les sonnettes, etc.

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    La légende de Jack o' lanterne



    L'origine des citrouilles de Halloween
    Pour éclairer leur chemin en allant de maison en maison, les prêtres celtes portaient des navets évidés et découpés en forme de visage, où brûlait une bougie faite avec de la graisse humaine de sacrifices précédents. Ces navets représentaient l'esprit qui allait rendre leurs malédictions efficaces.
    Au 18ème et 19ème siècle, quand cette coutume est arrivée aux Etats-Unis, les navets ont été remplacés par des citrouilles. Le nom donné à l'esprit qui habitait dans la citrouille était : "Jock" qui est devenu "Jack qui habite dans la lanterne", d'où le nom de "Jack-o-Lantern", tiré d'un conte dans lequel un homme célèbre, nommé Jack, fut chassé à la fois du ciel et de l'enfer. Contraint d'errer sur terre comme un esprit, le diable pour le consoler lui aurait donné un charbon ardent tiré de la fournaise, que Jack mit dans une rave évidée pour éclairer son chemin dans la nuit.

    La légende de Jack-O-Lantern
    Un soir dans une taverne, Jack, un maréchal-ferrant irlandais et ivrogne bouscula le diable
    Ce dernier, comme à son habitude tente de convaincre Jack de lui laisser son âme en échange de faveurs diaboliques…
    Sur le point de succomber, Jack, demande alors au Diable de lui offrir un dernier verre avant qu'il n'accepte le pacte. Le Diable se transforme alors en pièce de six pence afin de payer le tavernier.
    Prestement, Jack empoigne la pièce et la glisse dans sa bourse. Or, celle-ci contient une croix d'argent : le Diable ne pouvant plus se retransformer, est prisonnier sous la forme de cette petite pièce !
    Jack obtint alors du Malin qu'il ne vienne pas réclamer son âme avant que ne se soient écoulées dix années…

    Le Diable accepte…

    Dix ans plus tard…

    Jack rencontre le Diable sur une route de campagne : ce dernier réclame son dû.
    Jack réfléchissant à toute allure dit alors : " Je vais venir, mais d'abord pourrais-tu cueillir une pomme de cet arbre pour moi? ". Le Diable grimpe sur les épaules de Jack et s'accroche aux branches du pommier.
    Jack sort alors son couteau et sculpte une croix sur le tronc de l'arbre…
    Coincé de nouveau ! Le rusé maréchal-ferrant obtient alors du Diable la promesse qu'il ne prenne jamais son âme…Sans autre solution, le Diable accepte et Jack efface la croix du tronc.

    Quelques années plus tard, Jack meurt.
    Mais il se voit refuser l'entrée du paradis à cause de sa vie d'ivrognerie.
    En désespoir de cause, il se rend chez le Diable : aux portes de l'enfer, celui-ci lui rappelle qu'il ne peut pas prendre son âme… "Mais où vais-je aller ? demande Jack.
    " Retourne d'où tu viens " lui répond le Diable !
    Il faisait nuit, froid et un grand vent soufflait.
    Jack demanda alors au Diable si il n'avait pas de quoi l'éclairer sur la route. Dans un geste de bonté, le Diable lui donna une brais (cela ne manquait pas chez lui…).
    Jack la mis dans un navet qu'il mangeait pour la protéger du vent glacé. Depuis lors Jack est condamné à errer comme une âme en peine au milieu des ténèbres…
    Le terme " Jack à la lanterne " apparu en 1750 désignait à l'origine un veilleur de nuit ou quelqu'un portant une lanterne. La tradition irlandaise de creuser des navets lors de la nuit d'Halloween (en souvenir des âmes perdues comme celle de Jack) fut vite remplacé , lors de l'exode massif des Irlandais vers les Amériques en 1845-50 (" Irish potato famine) par l'envie de creuser des citrouilles qu'ils trouvèrent sur place.
    Cette tradition, tombée dans la désuétude, n'est redevenue vivace aux Etats-Unis que depuis une quinzaine d'années.
    Les citrouilles utilisées sont d'une variété particulière de ce cucurbitacée orange appelées " Jack-o-Lantern " , elles sont devenues rapidement le symbole majeur de la fête d'Halloween grâce à leur forme régulière, rappelant un visage et la facilité avec laquelle on peut les creuser.


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