• DE SAINT-NICOLAS A PERE NOEL


    L’origine de Saint-Nicolas

    Le personnage de Saint-Nicolas est inspiré de Nicolas de Myre appelé également Nicolas de Bari. Il est né à Patara en Asie Mineure entre 250 et 270 après J-C.  Il est décédé le 6 décembre, en 345 ou en 352 dans la ville portuaire de Myre en Asie Mineure. C’est pour cette raison que la fête de Saint-Nicolas est célébrée à cette date.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    C'est l'un des saints les plus populaires en Grèce et dans l'Eglise Latine. Il fût Evêque de Myre au 4ème siècle.

    C'est l'un des saints le plus souvent représenté dans l'iconographie religieuse : sur les vitraux des églises, dans les tableaux, en statue, sur les taques de cheminée, les images d'Epinal, etc...
    Saint-Nicolas, dans son costume d'évêque, est souvent représenté en compagnie d’un personnage sinistre, le père Fouettard. Celui-ci, tout vêtu de noir n'a pas le beau rôle puisqu'il est chargé de distribuer les coups de trique aux garnements.<o:p></o:p>

    Depuis le XIIe siècle, on raconte que Saint-Nicolas, déguisé, va de maison en maison dans la nuit du 5 au 6 décembre pour demander aux enfants s'ils ont été obéissants. Les enfants sages reçoivent des cadeaux, des friandises et les méchants reçoivent une trique donnée par le compagnon de Saint-Nicolas, le Père Fouettard. La Légende de Saint-Nicolas veut que le saint ait ressuscité trois petits enfants qui étaient venus demander l'hospitalité à un boucher. Celui-ci les accueillit et profita de leur sommeil pour les découper en morceaux et les mettre au saloir. Sept ans plus tard, Saint-Nicolas passant par là demande au boucher de lui servir ce petit salé vieux de sept ans. Terrorisé le boucher prit la fuite et Saint-Nicolas fit revenir les enfants à la vie. Cette légende est à l'origine d'une célèbre chansonnette : «Ils étaient trois petits enfants qui s'en allaient glaner aux champs.."


    Comment fête t-on la Saint-Nicolas ?

    Saint-Nicolas, saint patron et protecteur des petits enfants, des veuves, des marins, des commerçants et de la Lorraine, est fêté tous les 6 décembre, surtout dans l'est de la France et dans le nord ainsi que dans de nombreux pays d'Europe. <o:p></o:p>

    Dans le Nord de la France : la veille du 6 décembre, la tradition veut que les enfants disposent leurs souliers, de la nourriture, ainsi qu'une carotte, devant la cheminée, pour l'âne de Saint-Nicolas. Celui-ci passe avec son maître pendant la nuit, ils mangent la nourriture et en remerciement Saint-Nicolas dépose des présents pour les enfants, souvent sous forme de friandises et de chocolats.<o:p></o:p>

    En Suisse, la fête de la Saint-Nicolas donne lieu à des défilés nocturnes : les enfants défilent en portant d'énormes chapeaux éclairés, ils sont accompagnés de centaines de personnes qui agitent de grosses cloches et des grelots.<o:p></o:p>

    À Zurich, ce sont encore les enfants qui défilent dans les rues, mais cette fois-ci avec des masques illuminés.<o:p></o:p>

    Et dans plusieurs autres régions, Saint-Nicolas fait le tour des villes, visite les écoles maternelles, distribue des friandises aux enfants (du pain d'épices et des oranges) et se voit remettre les clés de la ville par le maire. Chars, défilés prestigieux, feux d'artifice... comme la fête de Noël, la fête de Saint-Nicolas offre une version plus commerciale.


    Le Père Fouettard

    Le Fouettard est le compagnon le plus connu de Saint-Nicolas. Il est souvent vêtu d'un grand manteau noir avec un grand capuchon et de grosses bottes, son visage est parfois peint également en noir, il n'a pas le beau rôle puisqu'il distribue des coups de trique aux enfants qui ne sont sages et donne aussi parfois du charbon, des pommes de terre et des oignons. Le Père Fouettard porte aussi souvent des cornes et une queue.<o:p></o:p>

    En Alsace il est appelé «Hans Trapp». On trouve des personnages équivalents dans de nombreux pays d'Europe: «Krampus» en Bavière et en Autriche, «Zwarte Piet» aux Pays-Bas et en Belgique. En Allemagne le Père Fouettard est nommé «Ruprecht» ou «Knechtruprecht» et «Housecker» au Luxembourg.<o:p></o:p>

    Ce n'est qu'au XVIe siècle qu'on commença à parler du Père Fouettard. Une des légendes françaises veut que le Père Fouettard soit né à Metz en 1552, lors du siège de la ville par les troupes de Charles Quint. Les habitants défilèrent avec l’effigie de l'Empereur à travers les rues pour ensuite y mettre le feu. Ainsi, le Père Fouettard, serait dit-on, Charles Quint qui fut l’Empereur du Saint Empire germanique (1519-1555), le roi d’Espagne et de l’Amérique espagnole et le roi de Sicile.<o:p></o:p>

    St-Nicolas est toujours accompagné d'êtres qui sont la représentation inverse de lui-même. Ils s'appellent les «Krampus», les «Knechts», les «Ruprechts», les «Hosekers» ou encore «Hans Trapps» ou tout simplement La Mort, selon les pays.
    Dans la tradition hollandaise, Saint-Nicolas est accompagné d'un ou deux personnages appelés «Zwart Piet» (Pierre le Noir) qui sont chargés de ramasser les enfants méchants et de les jeter dans la Mer Noire ou de les emmener en Espagne. En effet d'après la tradition, ces personnages.


    De Saint-Nicolas à Père Noël

    Après la Réforme protestante survenue au XVIe siècle, la fête de Saint-Nicolas fut abolie dans certains pays européens.<o:p></o:p>

    Les Hollandais conservèrent cependant cette ancienne coutume catholique. Au début du XVIIe siècle, des Hollandais émigrèrent aux États-Unis et fondèrent une colonie appelée "Nieuw Amsterdam" (en néerlandais) qui, en 1664, devint New York. En quelques décennies, cette coutume néerlandaise de fêter la Saint-Nicolas se répandit aux États-Unis. Pour les Américains, Sinter Klaas devint rapidement Santa Claus.<o:p></o:p>

    Après plusieurs décennies, la société chrétienne trouva plus approprié que cette "fête des enfants" soit davantage rapprochée de celle de l'enfant Jésus. Ainsi, dans les familles chrétiennes, Saint-Nicolas fit désormais sa tournée la nuit du 24 décembre.

    En 1821, un pasteur américain, Clément Clarke Moore écrivit un conte de NOËL pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes. Il le fit dodu, jovial et souriant, remplaça la mitre du Saint-Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard. L'âne fut remplacé par 8 rennes fringants.<o:p></o:p>

    En 1860, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais <<Harper's Illustrated Weekly>>, revêt Santa-Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir. Pendant près de 30 ans, Nast illustra au moyen de centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus connu chez les francophones comme étant le père Noël.<o:p></o:p>

    La légende fit son chemin et c'est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine, plus accessible, un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial et une attitude débonnaire. La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Ceci est plus marqué aux Etats Unis, car en France, le père Noël a conservé une longue robe rouge.  Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver.
    Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le mond
    e.<o:p></o:p>



    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p> 

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

     


     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique