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    ASCENSION

     

    Dans la continuité de Pâques
    L’Ascension est dans la continuité de la résurrection du Christ. Cette fête a lieu le quarantième jour après Pâques :
    <v:shapetype coordsize="21600,21600" filled="f" id="_x0000_t75" o:preferrelative="t" o:spt="75" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" stroked="f"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path gradientshapeok="t" o:connecttype="rect" o:extrusionok="f"></v:path><o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"></o:lock></v:shapetype>
    <v:shape alt="-" id="_x0000_i1025" style="width: 12pt; height: 10.5pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:href="http://www.pasaj.ch/squelettes/images-structure/mapuce.gif" src="file:///C:DOCUME~1leneLOCALS~1Tempmsohtml11clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape> le vendredi saint : Jésus est crucifié.
    <v:shape alt="-" id="_x0000_i1026" style="width: 12pt; height: 10.5pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:href="http://www.pasaj.ch/squelettes/images-structure/mapuce.gif" src="file:///C:DOCUME~1leneLOCALS~1Tempmsohtml11clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape> le dimanche de Pâques : Jésus est ressuscité (le 3e jour).
    <v:shape alt="-" id="_x0000_i1027" style="width: 12pt; height: 10.5pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:href="http://www.pasaj.ch/squelettes/images-structure/mapuce.gif" src="file:///C:DOCUME~1leneLOCALS~1Tempmsohtml11clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape> le jeudi de l’Ascension : Jésus monte au ciel (le 40e jour).

    L’Ascension est donc la dernière apparition de Jésus à ses disciples 40 jours après la Résurrection. Elle marque le départ du Christ de la vie terrestre. Il est élevé aux Cieux sous les yeux de ses disciples.
    Cette fête se nomme également « Pâques-de-l'Ascension ».  Le Jeudi de l’Ascension est jour férié en Europe, sauf en Espagne, en Italie et au Portugal

    La célébration de l’Ascension ne semble pas être extraordinaire en tant que telle :
    <v:shape alt="-" id="_x0000_i1028" style="width: 12pt; height: 10.5pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:href="http://www.pasaj.ch/squelettes/images-structure/mapuce.gif" src="file:///C:DOCUME~1leneLOCALS~1Tempmsohtml11clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape> à Noël, on annonce la bonne nouvelle de l’avènement de Jésus ;
    <v:shape alt="-" id="_x0000_i1029" style="width: 12pt; height: 10.5pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:href="http://www.pasaj.ch/squelettes/images-structure/mapuce.gif" src="file:///C:DOCUME~1leneLOCALS~1Tempmsohtml11clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape> à Pâques, on annonce la bonne nouvelle de la résurrection de Jésus ;
    <v:shape alt="-" id="_x0000_i1030" style="width: 12pt; height: 10.5pt" type="#_x0000_t75"><v:imagedata o:href="http://www.pasaj.ch/squelettes/images-structure/mapuce.gif" src="file:///C:DOCUME~1leneLOCALS~1Tempmsohtml11clip_image001.gif"></v:imagedata></v:shape> à la Pentecôte, on annonce la bonne nouvelle de l’avènement du Saint Esprit.

    Le sens de cette fête
    La signification de l’Ascension est évidente pour les Juifs nourris de l’Écriture. " Monter aux Cieux ", c’est entrer dans la Gloire de Dieu, c’est exprimer visiblement tout ce qui est réalisé par la Résurrection. Jésus n’abandonne pas les hommes. Il annonce à ses disciples la venue de l’Esprit saint (Pentecôte) et leur promet d’être avec eux jusqu’à la fin des temps pour annoncer au monde entier la Bonne Nouvelle du Salut.<o:p></o:p>
     

     


     

     


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    La Chandeleur en France

     

    Origine et symbolique de la crêpe

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    Historique
    Chez les Romains , on fêtait aux environs du 15 février, Lupercus, dieu de la fécondité et des troupeaux. Ces célébrations ou lupercales marquaient le début de la saison des amours chez les oiseaux.
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    Chez les Celtes , on fêtait Imbolt le 1er février. Ce rite, en l'honneur de la déesse Brigid, célébrait la purification et la fertilité au sortir de l'hiver. Les paysans portaient des flambeaux et parcouraient les champs en procession, priant la déesse de purifier la terre avant les semailles.<o:p></o:p>

    Au Ve siècle, le pape Gélase 1er associe ce rite païen de la « fête des chandelles » (son nom du latin festa candelarum) avec la présentation de Jésus au temple et la purification de la Vierge. Selon Lévitique 12, un petit garçon né à Noël (25 décembre), circoncis au 8ème jour (1er janvier) doit être présenté au Seigneur par leur mère, le jour des relevailles, 40 jours après la naissance (2 février), avec un sacrifice de deux tourterelles. Dans les églises, on remplace les torches par des chandelles bénies dont la lueur éloigne le Malin, tout comme la fête juive de Hanoucca , qui dure huit jours est la "fête des Lumières".<o:p></o:p>

    Mais ce n'est qu'en 1372 que cette fête sera officiellement associée à la purification de la Vierge.<o:p></o:p>



    Symbolique

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    France

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    La Chandeleur est le jour des crêpes.

     

     

     

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    Selon la légende : le pape Gélase Ier, qui christianisa la Chandeleur, réconfortait les pèlerins qui arrivaient à Rome en leur distribuant des crêpes. On dit aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps après l'hiver sombre et froid. La crêpe utilise le forment en quantité et les moissons ne sont alors plus très loin. Elle protège en outre la récolte de la moisissure et le foyer du malheur.

     

     

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    Il existe encore de nos jours toute une symbolique liée à la confection des crêpes. Il est ainsi recommandé de faire sauter les crêpes de la main droite en tenant une pièce dans la main gauche afin de connaître la prospérité pendant toute l'année. Celui qui retourne sa crêpe avec adresse, sans la tomber à terre, aura du bonheur jusqu’à la Chandeleur prochaine. On dit aussi que la première crêpe confectionnée doit être envoyée sur une armoire et qu'ainsi les prochaines récoltes seront abondantes.

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    Le sarrasin, cette plante venue d'Asie

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    On estime l'apparition des premières galettes à 7 000 avant notre ère. A l'époque, elles étaient préparées à partir de toutes sortes de céréales et entraient dans la nourriture de base, au même titre que les soupes et les bouillies.

    Le sarrasin, ou blé noir, a fait son apparition en France au XIIème siècle au retour des Croisés, à qui l'on doit l'importation de cette plante d'Asie. Car contrairement à son nom, le sarrasin n'a rien du blé, et appartient aux polygonacées comme l'oseille ou la rhubarbe, même si de par sa culture et son utilisation on a tendance à le classer parmi les céréales.
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    Si la Bretagne est connue pour être la patrie des galettes de blé noir, c'est parce que les terres et le climat tempéré de ce pays convenaient parfaitement à la culture du sarrasin. On surnomme par ailleurs cette plante, plante des 100 jours, en référence à sa culture qui s'étend sur trois mois de juin à la fin du mois d'août.
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    Le froment étant réservé aux riches propriétaires, longtemps le sarrasin, et notamment les galettes, a fait office de pain dans les bouillies et les soupes qu'il rendait plus consistantes. Ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle, et la démocratisation du pain au froment, que le sarrasin a perdu de son influence dans la gastronomie.

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    Avant que le froment ne devienne donc accessible à tous, existaient deux types de préparations à base de sarrasin : la galette et la crêpe de blé noir :
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                      La galette comme on la consomme encore aujourd'hui était plutôt une spécialité de la Haute-Bretagne. On la garnissait de viandes, de jambon, de saucisses, de fromage et de poissons<o:p></o:p>

                     En revanche, la crêpe de sarrasin, était beaucoup plus fine et croustillante. Cette texture particulière, qui rendait son garnissage difficile, justifiera d'ailleurs son abandon progressif au profit des simples galettes. <o:p></o:p>

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    Espagne

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    Dans le Valls, la Chandeleur sent bon le petit oignon blanc (calçotades) que l'on fait griller à la braise. Son parfum embaume les rues. Plus tard, on les fera tremper dans la sauce romesco ou salbitxada pour accompagner la viande grillée sur la braise, car ici la Chandeleur revêt un caractère populaire autour du barbecue en plein air.<o:p></o:p>


    Mexique

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    C'est l'occasion de manger des tamals, sorte de crêpes farcies salées ou sucrées.<o:p></o:p>

    Si, dans plusieurs pays, l'Épiphanie couronne le roi ou la reine de la fête,  au Mexique la coutume veut que celui qui découvre un petit Jésus en sucre ou une fève dans la rosca de reyes ou couronne des rois, devra organiser et payer la fête de la Chandeleur où tous les convives sont invités à déguster des tamals.<o:p></o:p>


    États-Unis et Canada
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    La célébration de la Chandeleur a été remplacée par le jour de la marmotte, annonçant la fin de l’hiver.
    Si la marmotte émerge et ne voit pas son ombre parce que le temps est nuageux, l'hiver finira bientôt, mais si la marmotte voit son ombre parce que le temps est lumineux et clair, elle sera effrayée et se réfugiera de nouveau dans son trou, et l'hiver continuera pendant six semaines supplémentaires.
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    Au Québec, la tradition des crêpes de la Chandeleur s'est un peu estompée car la crêpe du petit déjeuner est servie en tout temps de l'année avec une bonne noix de beurre et du sirop d'érable. Par contre, au Saguenay / Lac-Saint-Jean, il existe une coutume qu'on ne retrouve nulle part ailleurs, celle des Cretons de la Chandeleur, non pas réalisée au porc mais au veau et au foie de poulet parfumés à la cannelle et à la muscade.
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     Découvrez toujours plus de photos de la région du Yunnam (Chine) dans ma rubrique photos.

    A bientôt

    Blog :  cybele@kazeo.com

     


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  • EPIPHANIE

     
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    Longtemps, le 6 janvier (Epiphanie) fût plus important que le jour de Noël.

    Comme beaucoup de fêtes chrétiennes, la date de l'Epiphanie correspond à l'origine à  une fête païenne. Autrefois, les Romains  fêtaient les Saturnales. Ces fêtes duraient 7 jours et tout était autorisé.
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    A cette occasion, les soldats tiraient au sort, grâce à une fève, un condamné à mort qui devenait "roi" le temps des réjouissances. Une fois les Saturnales achevées, la sentence était exécutée. <o:p></o:p>

    On avait également pris l'habitude d'envoyer des gâteaux à ses amis. Sous l'ancien régime, on l'appela "gâteau des rois" car cela tombait en pleine période des redevances féodales et il était d'usage d'en offrir un à son seigneur.
    Puis le concordat de 1801 a fixé la date de l'épiphanie au 6 janvier.
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    Le terme "épiphanie" est issu du grec et signifie "apparition". Célébrée le 6 janvier, cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages. <o:p></o:p>

    Ce jour est aussi celui du premier miracle des noces de Cana et avant tout la date de baptême du Christ. <o:p></o:p>

    Dès le Ve siècle, l'Eglise donna une importance considérable à cet événement. Pendant des siècles les chrétiens d'Orient célébrèrent la Nativité le jour de l'Epiphanie. Les Arméniens du Caucase le font encore aujourd'hui. Au Ier siècle il fut déjà décidé de donner primauté à la naissance du Christ plutôt qu'à l'Epiphanie. Dans de nombreux villages, on allume encore les "feux des rois" rappelant ceux qui, dit la légende, brûlèrent cette nuit-là à Bethléem pour cacher l'Étoile au roi Hérode. <o:p></o:p>

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    En Espagne, c'est le jour de l'Epiphanie que les enfants reçoivent les cadeaux et non à Noël. On profite de ce "Jour des 3 Rois" pour échanger les cadeaux de Noël puisque originellement, ce sont les rois mages qui apportèrent des présents 12 nuits après la naissance de l'enfant Jésus. Pour cette occasion, on confectionne un pain en forme de couronne parfumé de zestes de citron et d'orange, brandy et eau de fleur d'oranger, décoré de fruits confits et d'amandes effilées. On y glisse une pièce d'argent, une figurine chinoise ou un haricot sec. <o:p></o:p>

    La galette des rois, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle. La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait.


    LES ROIS MAGES
     
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    Venus d'Orient, trois rois se mirent en route en suivant la lumière de l'étoile qui les guida jusqu'à Bethléem.
    L'Épiphanie commémore la visite des trois rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar venus porter les présents à l'enfant Jésus, qu'ils appelèrent le " Nouveau Roi des Juifs ". Quand ils le découvrirent dans l'étable, près de ses parents, Marie et Joseph, ils s'agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l'or, de la myrrhe et de l'encens.
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    L'origine des Rois mages est aujourd'hui encore obscure. On les dits savants, riches mais errants. Ces mystérieux personnages alimentèrent l'imaginaire qui enveloppe Noël.

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    MELCHIOR venait de Nubie, c'est le plus âgé des trois, il apporte de l'or, symbole royal. <o:p></o:p>

    BALTHAZAR apporte de la myrrhe, symbole sacerdotla. C'est une sorte de gomme produite d'un arbre en Arabie, le balsamier, utilisée dans la préparation cosmétique et en pharmacie. <o:p></o:p>

    GASPARD le plus jeune apporte de l'encens, symbole prophétique, c'est une résine dégageant un parfum lorsqu'on la fait brûler. <o:p></o:p>


    Dans l'Evangile de Matthieu 2:1-12, qui ne mentionne pas leurs noms, ils sont présentés comme des riches personnages ayant visité l'enfant Jésus à Bethléem en Judée au temps du roi Hérode. (L'Evangile de Luc 2:15-21 ne parle pas des mages ; par contre, il mentionne la visite des bergers.)
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    Les rois mages, furent d'abord représentés comme des Perses. Un manuscrit grec, traduit en latin, révèle leurs noms, qui, plus tard, furent légèrement déformés et devinrent : Balthazar avec la peau cuivrée, Gaspard avec la peau foncée, et Melchior avec la peau blanche. De même, on les fera paraître l'un imberbe, l'autre moustachu et le troisième barbu, leur attribuant ainsi les trois âges de la vie. <o:p></o:p>

    Origine de la fève et de la galette <o:p></o:p>

    La fève dans la galette des rois remonte au temps des Romains. C'est une fève blanche ou noire qui était déposée pour les scrutins. Au début de janvier, les saturnales de Rome élisaient le roi du festin au moyen d'une fève. Si la tradition est d'origine religieuse, elle est devenue une tradition familiale où on se rassemble pour découper la fameuse galette. Celui qui trouvera la fève sera couronné roi ... et choisira sa reine. <o:p></o:p>

    En Angleterre, comme en Bourgogne, anciennement, on préférait former un couple "d'occasion" en mettant dans la galette une fève et un petit pois. <o:p></o:p>


    La première part est toujours la "part du pauvre", la "part de Dieu et de la Vierge" et elle était désignée par le plus jeune enfant de la famille. Il y avait aussi la part des absents - le fils aux armées, le parent sur un vaisseau du roi, le pêcheur qui n'était pas rentrés. La part était rangée dans la huche jusqu'à leur retour, une façon tendre de dire "on a pensé à vous". S'il se gardait longtemps, sans s'émietter et sans moisir, c'était un bon présage.
     
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  • NOËL

     

    Noël est une fête religieuse chrétienne célébrant chaque année la naissance de Jésus-Christ,  commémorée par des offices religieux spéciaux, des échanges de cadeaux et de voeux. La date du 25 décembre coïnce avec des fêtes plus anciennes liées au solstice d'hiver.

    Le
    25 décembre, tous les chrétiens de la Terre célèbrent l’anniversaire d’une naissance, par la venue sur terre d’un messie, ainsi que le raconte la Bible. Si l’église a choisi de situer Noël au solstice d’hiver, c’est pour mettre fin aux nombreux rites et fêtes païennes ; en effet, avec les nuits qui n’en finissent plus, la lumière qui décroît, la crainte de voir s’installer l’obscurité a été toujours été très forte , même dans les civilisations antiques.

    Noël, de fête religieuse est devenue, au fil des siècles, une fête familiale.  Cette fête  est un moyen de : partager un repas, une veillée, écouter des histoires, se réunir autour de la crèche. Au XX siècle, nouvelle évolution marquante : avec la place grandissante de l’enfant dans la famille, Noël est devenu une fête pour les enfants : nuit magique où les désirs des enfants sont réalisés, pour le plus grand bonheur des adultes.

    Noël,
    c’est aussi une fête communautaire, dépassant le cadre familial: il est de tradition d’échanger des cartes, de se souhaiter le  «Joyeux Noël », d’offrir des cadeaux, et de croiser de plus en plus de Pères Noël.
    Pour les
    chrétiens, elle commémore la naissance de Jésus de Nazareth qui selon la tradition serait né à Bethléem le 25 décembre de l'an 1 av. J.-C. (puisque l'année 1 est celle de son premier anniversaire et qu'il n'existe pas d'année 0) (de récentes études laissent cependant croire que Jésus serait né aux alentours de l'an -4).
    C'est le pape
    Libère qui, en 354, aurait fixé la naissance de Jésus au 25 décembre et codifié les premières célébrations pour promouvoir l'essor du christianisme tout en assimilant les fêtes populaires et païennes célébrées autour du solstice d'hiver.<o:p></o:p>

    Avant lui, les chrétiens fêtaient la naissance du Christ le même jour que l'adoration des mages (épiphanie ou "manifestation du Seigneur") et le baptême dans le Jourdain : le 6 janvier. L'Église apostolique arménienne est la seule Église à perpétuer aujourd'hui cet usage des premiers siècles. Quant aux Églises orthodoxes, elles fêtent Noël le 25 décembre et le baptême du Christ le 6 janvier.

     


     
      

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